les rgions franaises "en phase" avec la politique d'innovation europenne


Le président de l'Association des régions de France était à Bruxelles, mardi, pour défendre la politique de cohésion, notamment la création de "régions intermédiaires". Il a également appelé à une politique agricole "décentralisée" et plaidé la cause de la Commission pour la création de "ressources propres" de l'Union européenne.

Les régions françaises sont "en phase avec la politique d'innovation" européenne, a souligné mardi depuis Bruxelles le président de l'Association des régions de France (ARF), Alain Rousset, à l'issue d'une série de rencontres avec des responsables européens. "La France consomme ses crédits" au titre des Fonds européen de développement régional (Feder), a-t-il déclaré au téléphone à l'AFP. "Et nous avons convenu de présenter au commissaire à la politique régionale, Johannes Hahn, un relevé des bonnes pratiques des régions françaises", a-t-il ajouté.
Il a fait valoir que les régions françaises donnaient de la visibilité à la politique de Bruxelles, en hissant le drapeau européen sur chaque projet aidé par des fonds européens. "L'ensemble des régions françaises a à coeur de défendre l'Europe", a-t-il souligné.
Alain Rousset a par ailleurs qualifié de "scandale" une lettre de cinq dirigeants européens à la Commission européenne, dont le Français Nicolas Sarkozy, l'Allemande Angela Merkel et le Britannique David Cameron, qui réclamaient en décembre un gel du budget de l'UE au nom de l'austérité. "Les crédits pour la recherche en France sont en forte baisse alors que les dossiers recherche en régions augmentent énormément. Les régions peuvent encore compter sur les crédits de l'Europe mais si ces derniers baissent à leur tour, elles auront du mal à financer leur projets", a-t-il souligné. Il a aussi jugé nécessaire la rénovation de la politique agricole commune (PAC). "Celle-ci s'est faite au profit de l'agriculture la plus rentable, d'une agriculture qui n'a pas évolué sur ses modes agraires", a-t-il jugé, préconisant une politique agricole décentralisée, "plus proche des préoccupations locales".
Parmi les autres sujets abordés, il a indiqué soutenir "totalement la Commission européenne pour que l'Europe bénéficie de ressources propres". La délégation française a aussi insisté sur la nécessité d'une approche spécifique pour les "régions intermédiaires", c'est-à-dire celles dont le produit intérieur brut par habitant est compris entre 75 et 90% de la moyenne européenne. Ces régions devraient bénéficier d'un soutien financier accru, notamment pour certaines infrastructures en matière de transport ou d'énergie.
En France seraient concernés la Corse, le Languedoc-Roussillon, la Picardie, le Limousin, la Martinique, le Nord-Pas-de-Calais, la Basse-Normandie, la Lorraine, la Franche-Comté, le Poitou-Charentes et l'Auvergne.

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