Le téléphone mobile est le terminal portable le plus répandu en France, avec 52 millions d'abonnés au 31 mars 2007, soit un taux de pénétration de 82,4 %, selon l'Observatoire de l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep). Les collectivités l'ont bien compris puisqu'elles développent de nombreux services mobiles pour leurs administrés. A Strasbourg, le téléphone a même été expérimenté comme carte de paiement chez 50 commerçants partenaires, notamment cinémas, restauration et grande distribution, en novembre 2006. Issy-les-Moulineaux offre ce mode de paiement pour les parcmètres, depuis juillet 2004. La commune diffuse aussi sa webTV locale sur téléphone mobile, depuis mai 2006. Rennes vient récemment de lui emboîter le pas avec une meilleure qualité d'image. Rueil-Malmaison a lancé, en janvier 2006, un service mobile pour le paiement de la cantine scolaire. La ville avait également été précurseur de l'usage des SMS pour le suivi des demandes de passeports et cartes d'identité en mairie (10.000 usagers en 5 ans). Le département rural de la Corrèze a été le premier que l'on pouvait découvrir entièrement à l'aide d'un téléphone mobile, dès juin 2004. La mairie de Talant a communiqué avec ses administrés par SMS, dès 2003, tout comme Fontanil-Cornillon pour les alertes d'inondations en février 2002. La Somme a expérimenté le SMS dans la lutte contre l'absentéisme scolaire, en 2004, à la suite de lycées du Var et des Alpes-Maritimes.
A Paris, Vélib' utilise aussi le téléphone portable
Grâce au système de géolocalisation des opérateurs et à la personnalisation, le site Internet Mobile Vélib' propose notamment l'état des stations à proximité et la consultation de compte en temps réel. Pour dynamiser son usage, le site bénéficie d'un double accès portails, SMS+ et Web. Le dispositif offre d'abord la recherche d'une station : l'utilisateur se géolocalise pour connaître l'état des stations les plus proches (nombre de vélos et de places disponibles). La recherche peut aussi être effectuée manuellement en saisissant l'adresse ou le numéro de station. Une carte avec l'emplacement de la station est aussi proposée pour en faciliter l'accès. Une fois identifiés, les abonnés sont reconnus et peuvent consulter leur compte client. Lors de la visite suivante, la page d'accueil est personnalisée avec leur prénom et l'état de leur compte Vélib'. Prochainement, le site sera accessible via le téléphone mobile, grâce à l'agence de marketing mobile interactif, Apocope, par envoi d'un SMS ("VELIB" au n° 30130), via le kiosque Gallery ou en laissant son numéro dans un encart WbetoGallery depuis le site.
La capitale s'apprête en outre à expérimenter un mobiguide sur une centaine de stations Vélib' dans les 1er, 2e et 4e arrondissement. Le touriste ou l'administré pourrait ainsi accéder depuis son mobile à des actualités, un agenda, des cartes, les plans de métro, bus et RER. A terme, le mobile pourrait aussi interagir avec le mobilier urbain : abribus, panneaux d'affichages... pour donner de l'information de proximité et de la publicité.
Le téléphone mobile devient bien le terminal d'e-inclusion par excellence.
Luc Derriano / EVS
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